Vers une culture responsable !


Si vous cherchez à développer un jardin respectueux de l'environnement, nous ne pouvons que vous conseiller d'éviter d'utiliser des produits phytosanitaires d'origine chimique.


Si les engrais chimiques permettent bien souvent d'obtenir d’impressionnantes récoltes la première année, ils contribuent à l'atrophie des sols, en les privant de vie. A l'inverse, une utilisation massive d'azote attirera des pucerons ou bien d'autres ravageurs en quantité très importantes vous conduisant à agir vite en utilisant des pesticides biologiques si vous ne voulez pas tout perdre. Les pesticides chimiques ont été interdits à l'usage en France. Bien qu'il existe des alternatives écologiques, elles ne produisent pas toujours d’aussi bons résultats surtout quand l'attaque est massive et le mieux peut sur la durée s'avérer contre-productif.

Nous allons examiner quelques-uns des conseils que vous pouvez suivre pour obtenir la meilleure récolte avec des pratiques écologiques.


Évitez d'utiliser des pots et des contenants en plastique

La façon la plus populaire de faire pousser des plantes est de les placer dans des pots ou des récipients en plastique. Cependant, ils sont rarement recyclés et ne sont donc pas bons pour l’environnement. Si vous voulez gérer un jardin vraiment durable, il est préférable d’utiliser des emballages recyclés et recyclables !

Vous pouvez utiliser des boîtes à œufs, des pots de yaourt et des pots de crème glacée pour commencer à cultiver des graines. Si vous vous assurez que le drainage est suffisant et que vous les arrosez régulièrement, les plantes devraient bien pousser dans des emballages recyclés. Cultiver en pot en plastique est plus difficile lors des fortes chaleurs, en effet, là où un pot en terre retiendra d'humidité, le pot en plastique provoquera une augmentation de la température au niveau des racines.


Créer votre propre compost

Pour se développer au mieux, vos fruits et légumes ont besoin d'un sol riche en nutriments. Tandis que le compost acheté en magasin est pratique, fabriquer le vôtre est la meilleure option pour l’environnement. C’est aussi beaucoup mieux pour vos plantes.

Créer votre propre compost est facile. Vous pouvez également utiliser vos restes d'aliments végétaux pour ajouter des nutriments au compost. Si vous avez un jardin plus grand, vous pouvez commencer un tas de compost ou bien laisser vos épluchures directement sous le paillage au pied de vos plantations !


Ou, pour les petits jardins ou les maisons sans jardin, vous pouvez investir dans un lombricomposteur.

Un bon compost est composé de matières carbonées tel que du bois ou papier non blanchi, et carton sans encre et des matières vertes, azotées, telle que le sont vos épluchures, branches vertes, tontes et feuillages. En utilisant votre propre bac à compost vous réduirez considérablement votre empreinte carbone, vous n'exportez aucune matière et avez une démarche zéro déchet, et ça on ne peut que l'approuver !


Adopter le biocontrôle !

Vous allez être confronté à des problèmes de parasites lorsque vous cultivez votre propre nourriture. Bien que les pesticides chimiques soient généralement efficaces, ils sont également extrêmement nocifs pour l'environnement et complément interdit à l'usage pour les particuliers. De ce fait, vous ne pourrez qu'utiliser des méthodes de lutte biologique contre les ravageurs.

Il existe de nombreuses techniques naturelles de lutte antiparasitaire que vous pouvez suivre.


Introduire ou favoriser l'installation d'insectes bénéfiques appelés auxiliaires de culture qui protègent la plante en créant des répulsifs et des barrières naturelles ou s'attaquant directement aux ravageurs comme le font les coccinelles avec les pucerons.

Les associations de culture sont également un moyen efficace de lutte. Ainsi, installer des œillets d'Inde ou du basilic entre les pieds de tomates serviront de répulsif aux ravageurs. Les plantes bien associées se protègent donc entre elles. Utiliser des infusions ou des purins est une solution de concentration des principes actifs, qu'ils soient répulsifs ou de nature pesticides.

Ne pas réaliser de rotation des cultures dans son jardin accroît le risque d'attaque de ravageurs. En effet, si quelques-uns avaient réussi à s'installer sur une parcelle, leur descendance pourra se développer au niveau du sol, servant alors de réservoir pour l'année suivante. Retrouvant des conditions favorables des leurs éclosions, l'attaque sera importante.


Amender mais pas trop. Comme nous l'avons vu précédemment, apporter trop d'engrais qu'il s'agisse de votre propre compost, d'eau de banane ou d'engrais biologiques, point trop tu n'en n'apporteras. Le mieux étant l'ennemi du bien, trop d'azote accroît la surface foliaire c'est-à-dire fait grandir votre plante, accroît le nombre de feuilles mais peut aussi retarder l'apparition des fruits et attirer les ravageurs qu'ils soient des insectes ou de petits rongeurs qui s'inviteront au buffet qu'est votre jardin.

L’utilisation de savons et d'huiles peuvent aussi s'avérer utiles pour dissuader et éliminer les ravageurs.


Faites pousser des plantes locales

Si vous voulez réduire votre empreinte carbone et augmenter votre récolte, vous pouvez faire pousser des plantes locales.

Ce sont essentiellement des plantes qui prospèrent dans votre pays ou région. Comme elles sont habituées au climat et aux conditions de croissance, vous n'aurez pas besoin de faire grand-chose pour cultiver des produits sains. C’est également bien plus facile à faire pousser quand on débute !


Collecter l’eau de pluie

Une dernière idée permettant d’optimiser sa culture avec des pratiques respectueuses de l'environnement est de collecter l’eau de pluie. Vous pouvez placer un réservoir d'eau dans votre jardin, ou connectée au réseau de gouttières de votre habitation pour recueillir l'eau de pluie, puis l'utiliser pour arroser vos plantes.

L'avantage d'utiliser l'eau de pluie est qu'elle ne contient aucun produit chimique. C'est beaucoup mieux pour vos plantes et cela vous permet également d'économiser de l'argent car vous ne gaspillez pas l’eau potable de ville.


De la même manière, observez votre terrain, certaines zones resteront plus humides que d'autres, en bas d'une pente par exemple. Les zones de rocailles sont par ailleurs plus drainante que les zones argileuses, aussi installez vos plantes de manière astucieuses, les thyms, romarins, et autres sarriettes dans les zones de rocailles, les radis et autres plantes racines là où le terrain est plus meuble ou riche en sable, mais privilégiez les zones humides pour les plantes gourmandes en eau comme les tomates et les courgettes.


Comme nous l'avons également vu précédemment, installer un paillage ou une couverture végétale permanente permettra de réduire l'évaporation, et donc augmentera le délai entre deux arrosages. Vos salades profiteront de l'ombre apportée par vos pieds de tomates, et aideront ces dernières en maintenant une certaine fraîcheur au pied.


Une autre solution pour optimiser l'arrosage est l'installation d'ollas en céramique qui relargueront l'eau qu'elles contiennent par capillarité tout doucement maintenant ainsi un environnement humide au niveau des racines, et donc en profondeur, plutôt qu'en surface. Vous trouverez ici plus d'information sur cette technique ancestrale !


A la bonne heure arroser tu veilleras ! En effet, en été ou dès que la température dépasse le point de rosée du matin, c'est-à-dire quand il n'y en a plus, un arrosage le soir sera à privilégier. Les plantes en profiteront plus. A l'inverse, quand les nuits restent fraîches, l'arrosage du matin permettra de ne pas créer un environnement humide, favorable à l'installation de maladies dite cryptogamiques tels que le mildiou ou l'oïdium. Si les nuits sont humides, le jardinier aura par ailleurs la main légère sur l'arrosage.


Il s’agit de quelques conseils que vous pouvez suivre afin d’obtenir une meilleure récolte tout en cultivant de façon écologique. Comme vous pouvez le constater, vous n’avez pas besoin de passer des heures à entretenir vos cultures afin de bénéficier d'un jardin durable.

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